Aucun ado n’est à l’abri et tous les milieux socio-économiques sont touchés.
Cependant, les garçons sont un peu plus à risque que les filles : 74 % des filles et 81 % des garçons de 17 ans déclarent avoir consommé de l’alcool au cours du dernier mois.
Pour le cannabis, c’est 20 % de filles pour 30 % de garçons.
Quant à l’usage quotidien de tabac, il concerne 28 % des filles pour 30 % de garçons.
Donner à son ado de bonnes raisons de ne pas prendre de drogues
Beaucoup d’ados se laissent tenter sans trop savoir pourquoi. En revanche, ceux qui refusent savent toujours pourquoi : parce qu’ils ont des projets. Qu’ils tiennent à leur bonne santé. Qu’ils font des compétitions sportives. Qu’ils ont envie de s’inscrire en conduite accompagnée. Qu’ils n’ont pas envie de passer des années en prison...
S’amuser à lister les bonnes raisons de ne pas y toucher, en famille, c’est éducatif !
Éviter que son ado se retrouve dans des situations à risque
Se rendre dans des rues désertes à proximité de leur établissement, être hors du domicile après 23 heures, aller à des fêtes d’ados non encadrées, les raves party... C’est non, ou alors sous la surveillance d’adultes !
Toujours lui montrer l’exemple
Le comportement des parents et pas seulement face aux drogues (à l’alcool également), ça compte énormément.
Donc, pas question de se vanter d’avoir tout essayé avant eux, ou alors, bien expliquer les ennuis que cela vous a occasionnés.
Le mettre en garde contre toutes les formes de drogues
On peut trouver de tout, partout, et c’est pourquoi votre ado doit se méfier de la première cigarette, comme de la première dose, du premier joint, du premier cachet.
La première fois, c’est toujours gratuit, toujours proposé par quelqu’un qui a l’air super sympa et c’est bien ça le piège !
C’est aussi l’occasion de lui rappeler qu’il n’y a pas de drogue douce et que naturel ne veut pas dire inoffensif !
Lui rappeler qu’on est là, à son écoute
Le rôle des parents, ce n’est pas de se mêler de tout, mais de lui assurer qu’on est toujours là pour lui, s’il souhaite se confier ou s’il a un ami qui se drogue.
Mieux vaut en parler régulièrement et naturellement - par exemple à l’occasion d’un fait divers impliquant un automobiliste sous l'emprise de stupéfiant - sans attendre que votre adolescent soit impliqué : cela rend ce sujet plus facile à aborder.
Lui rappeler quels sont les risques d’un point de vue juridique
Dans une société où les drogues sont banalisées, un petit rappel à la loi permet de mieux apprécier la gravité du sujet.
L’usage de stupéfiants peut être puni à ce jour d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3.750 euros. Proposer, même gratuitement, des stupéfiants, c’est jusqu’à cinq ans ’emprisonnement et 75.000 euros d’amende... et même 7 ans d’emprisonnement et 150.000 € d’amende si cela s’est passé à proximité d’un établissement scolaire.